[Note: J’ai posté ce texte en tant que statut Facebook il y a quelques mois alors que je mourrais avec élégance d’une bronchite asthmatiforme. Comme il me plaît bien, je n’ai pas envie qu’il disparaisse dans les méandres de ma timeline, je le remets donc ici. Désolée si certains d’entre vous ont un léger sentiment de déjà-vu, donc…]
Je suis A DONF SA RACE QUI POUTRE SA MAMAN pour les génériques, et la plupart du temps vu que je tombe rarement malade je n’ai pas besoin de toi, donc forcément je trouve que tu fais un boulot exceptionnel (un peu comme les mecs qui trouvent les requins gracieux et magnifiques quand ils les voient à la télé, mais vachement moins quand y’en a un qui leur bouffe le derche pendant leur surfing trip en Australie, mais je m’égare).
Après je ne sais pas, cher Laboratoire, peut-être est-ce mon ignorance (mâtiné d’un léger délire fièvreux, certes) qui me fait parler, peut-être as-tu conduit de très sérieuse études sur la taille moyenne que doit faire un médicament pour être ingérable sans risque d’étouffement ou sans nécessiter l’ingestion simultanée de l’équivalent du Lac Léman en flotte, auquel cas je me vois obliger de te demander si tu as conduit lesdites études auprès d’actrices du porno, ce qui expliquerait que tu t’attendes à ce que JE ME DEEP THROAT SANS PROBLEME TES PUTAINS DE COMPRIMES QUE JE DOIS PRENDRE 4 PUTAINS DE FOIS PAR JOUR SANS MOURIR.
Pardon, je m’emporte.
Malgré tout, sois sûr, mon petit Laboratoirounet, que par principe je vais continuer à louer tes services au monde.
Mais seulement quand je serai guérie.
Sans rancune,